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- Feel So Free -

3 juin 2007

Daytona, une claque à la figure de la jeunesse québécoise!

Après tout, qui n'a pas envie d'aller chez nos voisins du Sud pour aller faire la bringue pendant quelques jours, histoire de bien célébrer le Spring Break et prendre une pause du train-train quotidien? Ça me rappelle un peu une des notions d'Éthique et culture religieuse, celle du Sacré (ou ce qui "sort de l'ordinaire"). Daytona beach est donc, d'une façon plutôt... unique, Sacrée pour les jeunes qui vont à la plage pour se payer des petites vacances pas (trop) chères et s'amuser en buvant, fumant et pour profiter de tout ce qu’on raconte sur «l’ouverture des Américains (et SURTOUT des Américaines) ».

C’est donc ce phénomène de migration vers le Sud que le reportage « Daytona » retrace pour nous. Le réalisateur, armé d’une caméra, suit un groupe de jeunes, dans la vingtaine, qui vont « s’amuser » et prendre du bon temps à la plage, histoire de planter leurs jobs et leurs habitudes plates là.

Cependant, tout dans le reportage ne démontre que désolation et saleté, désespoir et fatigue. Les images, à l’image des protagonistes du reportage, sont ternes, grises et vulgaires. Tout est filmé pour nous rendre claustrophobe et même, à la limite, dépressif. Par exemple, deux jeunes, sur le bord d’une fenêtre, fume la canne-au-pot, histoire de bien vivre leurs vacances. Ce ne serait pas si étonnant que cela, si ce n’était que les 4 ou 5 fois dont on nous honore de leurs présences à l’écran, ils sont là, à fumer, en se disant à quel point c’est plate Daytona! Et bien, c’est sûr que ce n’est pas en restant là que tu vas te « pogner un beau bébé », comme le dirait le Gros qui veut seulement faire du sôcial avec les jolies Américaines. Il y a aussi le gros-bras qui ne parle pas l’anglais qui se fait pratiquement violer par des natifs de la place à cause de son manque apparent d’intellect, sans parler de la fille qui nous a tous étonné de par sa supériorité dans le très noble art du « frenchage d’autre fille ».

Ces jeunes, loin d’être l’image de la jeunesse québécoise, en est sa caricature. Des jeunes désœuvrés et déçus de la vie qui ne cherchent qu’à retrouver un peu de Sacré dans leur vie, drôlement dépourvue. Franchement, j’espère qu’ils l’ont trouvé sur les plages (franchement dépravées) de cette petite ville de Floride, mais j’en doute fermement.

Gabrielle Lacasse

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17 février 2007

Critique du cd "How to Save a Life" de "The Fray"

Il y a quelques mois de cela, j'étais en train d'écouter la radion quand la chanson "Over My Head" du maintenant célèbre groupe américain "The Fray", a été mise sur les ondes. Le style, mélange intéressant de rock alternatif et de rock piano, rappelle un peu de par sa douceur Coldplay, mais il aborde aussi un nouvel angle de la chanson qui leur vallut un double album platine. Aujourd'hui, le groupe fait des tournées dans les grandes villes d'Australie, du Canada, du Royaume-Uni et de leur patrie, les États-Unis.

Ce que j'ai retenu de l'écoute de ce cd, c'est la douceur des mélodies et la profondeur de ses paroles. Très mélancolique, la musique nous fait rêver.

Gabrielle Lacasse

23 janvier 2007

Sondage Léger et Léger V.S les Accomodements Raisonnables

Régressistes et faibles, les Québécois?

Aujourd’hui, je me questionne sur le gros débat de société du moment : les accommodements raisonnables. Ma réflexion a vraiment débuté après avoir entendu l’argument de l’artiste Jamil, marocain immigré depuis environ 20 ans. Il a dit que le Canada appartenait aux Canadiens. Je trouve que notre société perd de son autorité et de son influence sur la popularité des immigrants qui commencent à repeupler notre pays. Certes, nous nous devons, en tant que société évoluée, d’être le plus tolérants possible et de mettre les nouveaux arrivants confortables. Cependant, nous en faisons un peu trop et les immigrants l’ont compris. Ils piétinent notre peu de résistance pour nous imposer leurs cultures. Je suis pour l’ouverture d’esprit face aux autres cultures, mais je suis encore plus pour le bon jugement et la fermeté face à des gens qui me font plus penser à des enfants qu’à des adultes responsables. On leur donne des permissions et des privilèges, car certain, la majorité même, le méritent, mais il y en a qui pousse le bouchon un peu trop loin. À nous de nous affirmer et de se tenir debout. Cependant, être ferme et fort ne signifie pas écraser les autres nationalités. Ce qui fait de Montréal et de la province du Québec un si beau coin de pays, c’est la diversité autant de langues, de religions, d’ethnies et de façons de penser différentes. J’ai été outrée par le sondage de la firme de Léger Marketing Léger et Léger sur le racisme au Québec… Certes, les gens sont racistes et le resteront pendant très longtemps, mais ce qui me consterne, c’est l’hypocrisie dans laquelle notre société se complaît : au lieu de donner notre opinion (même si c’est le summum de racisme dans le monde) en toute confiance dans la rue, les gens vont sur Internet, répondent à des sondages en disant qu’ils ne sont racistes jusqu’aux os et fait passer l’entière province pour des idiots pour lesquels « régression » est le seul mot d’ordre. Ne vous méprenez pas sur mon avis, j'adore notre patrie. C'est pour cela que je suis dure... nous sommes capables de tellement mieux!

Gabrielle Lacasse

6 décembre 2006

VIVE LES PASTA!!!

À venir: un article présentant les grandes lignes de la religion pastafarienne, pratique religieuse qui sera hors de tout doute le sujet de nombreux débats culturels. Le fondement de cette religion reposant sur quelques absurderies, le fondateur voulant intégrer sa théorie de l'évolution à un cours universitaire(notons que le dieu pasta aurait créé l'univers en intégrant une montagne, des arbres et un nain à la Terre, comme premières formes de vie et de relief), le cheminement de celle-ci sera tortueux et parfois même ridicule...

6 décembre 2006

Montée de lait PROBABLEMENT justifiée

Les femmes: il est pus capable!

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J'ai eu tout un choc en lisant l'article du vénéré monsieur Deschênes, professeur de journalisme au collège Regina Assumpta. En commençant la lecture, mon côté "fifille" en a pris tout un coup, mais ensuite, j'ai dû admettre que les faits relatés étaient concrets, et plutôt amusants quand on y pense. Non seulement cette chronique qui s'affirme mysogine et fière de l'être est-elle une claque à la figure de toutes les femmes qui se croient l'essence de la féminité même dans notre société, mais en plus, elle nous fait un peu voir la vision de son auteur qui semble, en plus d'être "tanné" par l'attitude des femmes, un peu désabusé par leur comportement. De la poupoune de bureau, jusqu'à la vieille frigide de 80 ans, elles passent toute au "cash". Cependant, l'auteur a dénoté certaines exceptions dans son entourage, en particulier sa mère, qu'il dit ne pas qualifier de femme dans le sens de son texte et son contenu. Cependant, je dis que c'est, en fait, une vraie femme, et qu'on en manque désespérément dans notre société occidentale. J'ai adoré la chronique, on devrait franchement avoir plus de gens aussi honnête et réaliste. J'ai d'ailleurs eu énormément de plaisir à imaginer Louise Deschâtelet lire ce texte, ce qu'elle devrait faire d'ailleur. À quand l'article sur les hommes?

Gabrielle Lacasse

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27 novembre 2006

Fidélité? Ça existe encore, ça?

La fidélité de nos jours… un mythe? 

La fidélité, sujet très controversé dans notre société Canado-Québécoise, est toujours un point chaud dans les conversations. Un tel a trompé sa conjointe en vacances, une autre est « bonne amie » avec son patron malgré le fait qu’elle a 3 enfants et un mari, ce dernier certes bedonnant, mais oh combien amoureux d’elle. Des histoires de plus en plus fréquentes de nos jours. Est-ce la faute de la religion, symbole de la fidélité, qui s’estompe, ou plutôt celle de notre société qui se déprave? 

Probablement les deux... Si la fidélité dégringole, peut-être est-ce la qualité des couples qui l'a précédée dans cette descente infernale dans le pays de la débauche? Et, pensez-y: Si votre compagnon est infidèle, peut-être est-ce parce que vous ne devriez pas être ensemble?

Cette peur de l'infidélité me fait penser au Roman des Jardin, autobiographie de la famille d’Alexandre Jardin, dans lequel l'auteur explique que la seule façon que ses parents ont trouvé de renouveler et de garder leur amour intact à travers le temps était de coucher avec tout ce qui bougeait, question de savourer les moments qu'ils passaient ensembles.  On en est rendu là. Se dépraver pour donner de la saveur à la vie et à l’amour. Je crois surtout que notre société se décolore et perd de la substance et qu’on tente de s’y retrouver en essayant de ressentir quelque chose. En espérant que les gens vont bientôt réaliser à quel point notre société ressemble de plus en plus à un épisode du Cœur a ses raisons

Gabrielle Lacasse

13 novembre 2006

Jour du Souvenir à Regina

Un coquelicot  film pour se souvenir

Jeudi dernier, un évènement mémorable s’est déroulé à la salle Jeanne-Sauvé : les poppy_official_mdélèves de la cinquième secondaire ont eut droit au visionnement d’un montage sur le 20e siècle composé d’images de films populaire. Ce privilège, dût à la célébration du Jour du Souvenir, a été organisé par les enseignants et la vénérable sœur Annette pour le divertissement des collégiens. Cet épisode de la vie Reginienne fut plus ou moins bien accueilli vu la pauvre qualité du son et des images présentés. Cependant, l’effort que les membres du personnel de l’école ont fourni a été apprécié par la plupart des jeunes, malgré quelques exceptions.

Gabrielle Lacasse

8 novembre 2006

Carnets de voyage

Malgré le peu de célébrité de ses acteurs principaux, Carnets de voyage est en fait une grande mise en contexte du penchant politique de Che Guevara. On y retrouve le célèbre leader communiste, alors jeune étudiant de médecine qui entame un périple avec son ami Granada. Pendant ce voyage autour de l'Amérique du Sud, on voit se développer, à l'égard de la misère et de la souffrance du peuple qu'il appelle désormais le sien, des responsabilité et un nationalisme qui expliquent les actes politiques qu'il commetra plus tard.

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Un film superbe, prenant, qui découvre plusieurs acteurs très talentueux. Du début jusqu'à la fin, que ce soit par amusement ou par attendrissement on a un léger sourire à l'endroit du jeune homme bon et humble qu'était le Che.

3 octobre 2006

La Nouvelle Saison de Hockey

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Samedi dernier, je me suis rendu au centre Bell, l'âme en peine, pour assister à une des games des Canadiens. Pour vous mettre en situation, je dois vous expliquer que, loin d'être une fan de Hockey, je me qualifiait même de paria de ce sport. Donc je me rendais là-bas, avec un ami pour l'accompagner (non pas par une forme de mazochisme quelconque) et autant dire que j'étais déjà de mauvaise humeur à cause du transport (j'habite au fin fond de Laval donc ça me prend entre 1 heure et 1 heure et quart me rendre au Centre-Ville). Dans l'entrée du Centre, je me suis faite secouée comme un prunier par les grosses brutes qui sont venus regarder la partie et qui ressemblent plus à une meute de bisons en panique qu'à des humains. J'ai finalement pu atteindre ma place(j'ai bien eu peur de ne jamais me rendre à destination), et s'en est ensuivi de "l'émouvant" Oh Canada(juste le souvenir me fait presque friser les oreilles de dégoût). C'est à peu près à ce moment là que je me suis aperçue que j'avais marché dans une flaque de Crush orange et que mon pied collait sur le plancher. Comble de chance, la dame derrière moi avait soit le parkinson, soit un énorme problème de stress et elle me le partageait en tappant dans mon siège au rythme de la musique. Pour couronner le tout, les joueurs se sont placé sur la glace et la partie a commencé. Je me suis préparée au pire

À ce moment là, j'ai eu une illumination. J'ai suivie la parti avec passion, soupirant lors des buts manqués, criant de joie lors de ceux réussis(et il y en a eu 6, quand même!). Mon étonnement face à moi-même a atteint le sommet lorsque je me suis surprise à crier "Gui! Gui! Gui!" en même temps que la foule en délir lors de l'entrée de Latendresse sur la glace.

Bien que je me surpenne moi-même(j'ai sûrement été Brainwasher par la pizza à 15 dollars), j'ai bien l'intention d'y retourner et de soutenir à nouveau nos Habs. Je suis une vendue et, pour être honnête, je n'en ai pas honte

Une nouvelle fan de nos Canadiens, Gabrielle Lacasse


28 septembre 2006

Jan Wong, journaliste "professionnelle"

La semaine dernière, la parution de l’article de Jan Wong, éditorialiste pour le Globe and Mail, sur la responsabilité de la Loi 101 par rapport à la fusillade de Dawson a dérouté plus d’une personne. A-t-elle raison de traiter le Québec de « société qui valorise l'ascendance "pure laine" »? Sommes-nous réellement une usine à tueurs en série?

                                                         wongp

C’est vrai, après tout. Peut-être est-ce notre faute si les trois hommes responsables des fusillades de Montréal, dont Jan Wong désigne la Loi 101 comme coupable de leurs actes, ont été marginalisés dans une société aussi « fermée » que la nôtre. Mais Montréal n’est-elle pas la ville la plus homogène de l’Amérique du Nord? Notre taux d’immigration est plus grand que celui de nos naissances. Forcément, on est un peu plus regardant pour ce qui est de notre culture et de notre langue. C’est peu demandé, je trouve, par rapport à tous les avantages sociaux que nous donnons à nos immigrés.

Monsieur Harper, que j’ai trouvé particulièrement intelligent dans ses propos par rapport au cas « article dénigrant la Loi 101 juste pour dénigrer la loi 101 », a sut trouvés les mots qui décrivent exactement ma pensée : «il est évident que les actes d'un seul individu ne peuvent pas refléter l'état d'esprit de toute une communauté ou d'une classe de personnes». Toutefois, il est vrai que beaucoup de Québécois sont racistes. Mais oserai-je dire que l’éditorial de madame Wong est, et je dis cela en mesurant mes mots, TRÈS raciste? Si l’on se range à sa façon de pensé, et bien l’Ontario serait-elle une usine à journaliste aux opinions déplacées et sans but? C’est certainement une affaire à suivre

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